Les sorties prévues:

Notre ami  Christophe nous partage la victoire de son rejeton qui fourbit  aussi ses armes à Cessenon

Mercredi 31 janvier, nous étions sept pour la deuxième journée VVT  direction le Pic de Naudech, au-dessus d’Olargues, qui culmine à 750 m d’altitude. Comme Cessenon plafonne à moins de 60 m, une grosse partie de manivelles et bonne dose de transpiration nous étaient promises.
Pour ne pas en rajouter, nous avons convenu de rallier Roquebrun par le trajet le moins accidenté. Départ de Cessenon à 9h, par temps couvert, direction la Grange Neuve, Le Foulon puis la route jusqu’à Roquebrun et Ceps où débute véritablement le secteur VTT.
Le GPS est inutile. Il nous suffit de suivre les balises vertes que le Conseil Général à disséminées tel le Petit Poucet depuis la Courvertoirade jusqu’à Minerve matérialisant ainsi un réseau vert au nord de notre département. 
Nous découvrons des chemins « ondulés », d’après le bon mot du copain Antoine. Une « ondulation » qui devient très vite beaucoup plus tourmentée. Cailloux et rochers sur des pistes  aux pourcentages sévères nous forcent à mettre pied à terre de nombreuses fois.
Nous dominons Vieussan et la vallée de l’Orb. La dissipation de la brume offre un magnifique panorama qui maintient la bonne humeur de la petite troupe et le moral de Robert, notre doyen, un exemple de volonté et de courage sur son vélo « musculaire ».
Au-dessus de nos têtes, le Pic de Naudech est encore loin. Une heure plus tard, nous atteignons le col de la Bacoulette, « notre camp de base » pour le casse-croute de la mi-journée. Mais auparavant, il nous reste l’assaut final : 600 m et 100 m de dénivelé pour atteindre la tour de guet, point culminant de la randonnée. 
Au-dessus des nuages, nous profitons de la vue plongeante sur le méandre de l’Orb, les villages de Mons la Trivalle et Colombières, nichés au pied de « La Femme Allongée », rocher emblématique du massif du Carroux qui ferme l’horizon. Que c’est beau l’Hérault ! La photo souvenir est comme une récompense de tous les efforts fournis pour arriver là.
Quittant le col de la Bacoulette, nous poursuivons notre parcours en suivant le circuit vert  sur une ligne de crête de plusieurs kilomètres en « mounto - davallo » épuisants. Nous prenons enfin un virage sur la gauche pour de longues descentes très agréables vers la chapelle de « la Dourque », les hameaux de Camprafaud et du Priou. Les derniers coups de pédales sur la voie verte depuis Combejean nous ramènent à Cessenon après 60 km et 1100 m de dénivellé.