Club cyclotouriste de Cessenon

Notre association

La petite reine Cessenonnaise.

Le club a été créé en 1973, et a pour objectif de promouvoir le vélo auprès du grand public.
Notre association accueille toute personne désireuse de parfaire sa forme physique en pratiquant le cyclotourisme à allure modérée et dans la bonne humeur.
Trois sorties hebdomadaires sont programmées tout au long de l'année, les mercredis, les vendredis et les dimanches matins pour des circuits de 60km en hiver et de 80 à 90km à la belle saison. Des circuits VTT sont aussi programmés les dimanches matins du 15 novembre au 15 mars.

Réunion mensuelle du club: Vendredi 07 novembre 2025, Salle Georges Brassens à 18 H

Un repas commun sera organisé à l'issue de la réunion

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La Petite Reine au Ventoux

La Petite Reine dans les Pyrénées

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Compte rendu de notre réunion du 3 octobre 2025 (lien)

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Savourez les textes de Dany(lien)

Les Pyrénées
Hannibal traversa les Alpes d’est en ouest ;
Oui, mais par le travers et à dos d’éléphant !
Eux, ils ont traversé comme lui d’est en ouest
Notre seconde chaîne, celle des Pyrénées.
C’est à dos de vélo que notre président
Et huit soldats relièrent la Méditerranée
Au rivage atlantique en 8 jours seulement.
Le général perdit des milliers de soldats
Et un seul éléphant respira l’air de Gaule.
Le Président mena une femme et huit gars
Qui avaient de la tête, des jambes et les épaules.
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Saint-Cyprien ………..Saint-Jean-de-Luz
Ils partirent à neuf, aboutirent à neuf.
Ce ne fut pas toujours du plaisir et la teuf.
Ils se sont coltinés, et sous la canicule,
Des ascensions dantesques, des parcours majuscules.
Si chaque col se monte avec perte et tracas
Chaque arrivée s’arrose à l’eau ou au muscat.
Une trentaine de cols leur ont chauffé la tête,
Taraudé les rotules et usé la socquette ;
Des cols interminables, Tour de France à l’appui,
Des montées infernales propices au coup de buis.
Forcer, piocher et vaincre une énième rampe
Avec mollets et cuisses durs, au bord de la crampe,
Monter et puis descendre en pensant à demain,
A une bière fraîche, une douche, un bon bain.
Pour suer, peiner, souffrir, souffler comme une bête,
Il faut avoir un …petit vélo dans la tête !...
Les parcours ont été superbement tracés
Mais pas de petit train, tire-fesses, passe-lacet,
Pas même, dans le dur, l’assistance électrique,
Pas plus, sous la chaleur, la clim’ automatique !
Col du Portet d’Aspet, de la Core et d’Aspin,
Du Soulor…éviter la Pierre Saint Martin !
Trois monstres, chaque jour, oh trois travaux d’Hercule
Ouverts à l’appétence de cyclos minuscules.
Sept jours à pédaler sans déclarer forfait
Pour un seul de repos en minibus-balai.

Chacun y a connu la croix ou la manière :
Alain, dubitatif dans le col de Pailhères,
À la peine pensant aux costauds, aux grimpeurs
Qui avalent la pente à la façon sprinteur ;
Norbert, préparateur et souffrant dans l’épreuve ;
Chaque soir, grâce à tous, refaisant peau neuve ;
Jean-Marie contracté en dévalant les cols
Christian presque victime de l’erreur de vol
D’un sieur parapentiste qu’il évita par chance :
Victime aussi Daniel d’un excès de distance ;
Son trop gros appétit le laissa sur sa fin.
Jens a réalisé à l’écart d’un ravin
Qu’il roulait, admirant nos belles Pyrénées
Qu’Emmanuel, conquis, a tout de suite aimées ;
En son jour d’intendance, Daniel V. a compris
Qu’il vaut mieux pédaler qu’aller à Uniprix ;
Quant à Michèle, enfin, agréable équipière,
Elle n’a pas mis la flèche ou le bleu aux paupières.
N’oublions pas, surtout, les pauses, les repos
Salutaires autour d’une fontaine, d’un bon pot,
La pause pique-nique, le dîner à l’étape,
La douche salvatrice, le lit pour la retape ;
Un lit toujours nouveau qu’on écrase d’un coup
En espérant demain, tenir, aller au bout.
Après 8 jours d’effort, les chambrées étaient fières
D’avoir vaincu Aubisque, Tourmalet et Pailhères,
Le doute, l’épuisement dans l’effort abouti,
D’avoir connu l’enfer et puis le paradis.
Enfin ils ont posé leur vélo et leurs cliques
Pour un joyeux bain dans…l’Océan atlantique.
p.s.
8 courageux cyclos de La Petite Reine
Partis de Cessenon avaient rallié Paris.
Aujourd’hui ils sont 9 qui dans la même veine
Ont dans les Pyrénées, en un second ( ?) pari,
Signé une victoire sublimée par l’effort
D’une équipe soudée arrivant à bon port.
Gageons que très bientôt, et sans être devin,
Ils vont nous concocter un « Cessenon-Pékin ».

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Daniel et son vélo de baroudeur.

Pas de sac à dos. Une sacoche de guidon, un porte bagage et une sacoche qui, fixés de part et d’autre de la tige de selle, forment un angle de 60°. Tel est mon vélo « mobil-bike » équipé type F3 :

Coin jour l’avant : imperméable, carte routière, carnet de route journalier, carte bancaire, téléphone, lampe frontale, casse-croûte, couteau suisse multi-lames, trousse de secours « petits bobos »

Coin nuit à l’arrière : Sur le porte bagage, un sac tenu par deux tendeurs avec une tente de camping, un sac de couchage, un pull, le nécessaire de toilette. Au-dessus, une paire de chaussures nu-pieds. Dans deux poches adjacentes : un flacon de lessive liquide, un antivol, une burette d’huile, un chiffon.

Coin salon dans la sacoche de selle : trois tee-shirts dont un en manches longues, un pantacourt, une tenue de vélo (maillot, cuissard long et court), trois paires de chaussettes, un maillot de bain. Bidon et trousse de réparation accrochés au cadre.

Mon chargement, réduit au minimum privilégie la légèreté. La tente est vendue pour neuf cent soixante grammes et tous les vêtements sont facilement lavables et secs rapidement.

J'ai pu effectuer de longues étapes et franchir de grands cols, pendant un mois en solitaire à pédaler sur mon vélo de course habituel :

Double plateau 38-50 à l’avant, dix pignons 13 à 29 à l’arrière.